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Photo du rédacteurOlivier Caremelle

Sans corde, ni filet


J’ai reçu lors de ma permanence d’élu, une nouvelle fois, un « contrat aidé ».

Plus exactement une personne qui était, jusqu’à peu, en contrat aidé dans une école de notre ville comme toutes celles et ceux qui travaillaient au côté des directions d’école.

Toutes ces personnes ont perdu depuis leur emploi, leur travail, leur rémunération et souffrent en silence devant l’impossibilité de travailler alors même que les besoins sont pressants.

Comprenne qui pourra.

Les directions d’école évidemment, au vu de leur fonction, ne peuvent tout faire et ont besoin à leur côté d’une personne pouvant faire le lien avec les familles, la mairie, la hiérarchie de l’éducation nationale… sans compter évidemment les élèves puisque faisant partie de l’équipe de l’école.

Les décisions prises l’an dernier sur les contrats aidés notamment dans l’éducation nationale sont donc maintenant effectives : toutes les personnes travaillant avec les directions ont maintenant perdu leur travail ! A Lomme comme partout dans le pays.

Est-ce là la priorité accordée au primaire Monsieur Blanquer ??

Les conséquences premières pèsent sur ces femmes et ces hommes remis sciemment au chômage avec, je le dis, beaucoup de cynisme, considérant que leur emploi ne valait rien et que l’on pouvait sur un claquement de doigt les congédier.

Beaucoup de parents sont venus me voir ces derniers mois pour afficher leur incompréhension et quelquefois révolte argumentant sur le nécessaire maintien de la fonction d’aide à la direction.

Beaucoup ont également écrits et même pétitionnés pour que la mairie puisse se substituer à l’Etat.

Ce samedi, pendant la permanence et notre échange, l’injustice avait amené cette dame, digne, jusqu’à moi... presque en désespoir de cause.

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