La politique menée par Macron ressemble furieusement à celle de Nicolas Sarkozy.
En multipliant les oppositions entre les retraités, ponctionnés, et les actifs, "valorisés", entre les fonctionnaires, fragilisés, et les salariés du privé, "conforté"s, le Président de la République, le gouvernement et la majorité Lrem/Modem ont fait le choix de la fracturation.
Il s’agit non pas, comme cela avait été explicite pendant la campagne électorale, de construire une "république bienveillante", mais d’imposer des choix libéraux pour hâter la croissance et ses effets induits la multiplication des emplois.
Autant dire que 18 mois après son élection le pari libéral est loin d’être réussi alors que le PIB n’a cru que de 0,2 % par trimestre , loin des prévisions affichées.
Les transferts de richesse entre les uns et les autres divisent aujourd’hui profondément la société alors que la politique fiscale favorise de manière indigne les plus riches. Ces mesures , baisse de taxation sur le revenu du capital à 30 %, suppression de l’impôt sur les valeurs mobilières, réforme de l’exit tax, accroissent les inégalités déjà très importantes.
Au delà de cette politique, les travers du Président apparaissent nettement dans ses propos indécents et répétés, relatifs à la recherche de travail des chômeurs et à leur supposée frilosité pour trouver un emploi "à chaque coin de rue".
Macron en définitive mène une politique à son image : libérale, cynique et arrogante.
Est il étonnant que la popularité du Président chute comme une météorite?
Alors oui entre Lrem et les insoumis, il reste un espace que nous devons occuper en construisant une alternative politique crédible au Macronisme.
Moins pour nous-mêmes que pour les Français, déjà
déçus du macronisme...
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